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Réflexion Dyonisienne sur la langue française...

Publié le par DYONISOS

stress

 

Bien des mots de la langue française, peuvent prendre des sens différents selon la manière dont ils sont employés… Je parlerais aujourd'hui, du verbe "prêter", avec lequel (entre autres) je me suis amusé à composer ce petit texte, sans prétention aucune…

 

L'expression première venant à l'esprit et l'utilisant, est bien entendu "prêter de l'argent", on ne prête d'ailleurs selon la croyance populaire qu'aux riches, pour qui à l'évidence c'est inutile puisqu'ils en ont déjà. Alors que dans le même temps on ne prête aux pauvres que de l'attention… Mais ce prêt d'attention nourrit-il ces misérables nécessiteux ? Non bien sûr ! Ce qui revient à dire que l'on ne leur prête pas grand-chose finalement, bien qu'on leur demande souvent ensuite de nous être redevables de leurs avoir donné de notre temps, parfois précieux, si précieux d'ailleurs qu'égoïstement nous avons tendance à le garder pour nous…

Je me souviens pourtant d'une époque révolue, où plutôt que de prêter de l'attention, nous donnions de notre temps, sans rien demander en retour…

Je vous entends déjà dire et à raison, que d'accorder du crédit à un pauvre ne l'enrichit pas d'avantage, ce qui n'est pas tout à fait faux non plus…

Je ne dirais rien pour les sourds à qui l'on prête l'oreille et qui n'entendent pas mieux pour ça comme le disait un célèbre humoriste avant moi…

Tout ceci, conforte définitivement mon idée, dans le fait que la langue française est décidément curieuse, bien que riche… Richesse qui peut d'ailleurs rapporter à certains écrivains célèbres, à qui, nous y voilà de nouveau, on prêtera une certaine attention, pour finir par leur accorder du crédit en tant qu'auteur, ce qui les enrichira !…

Hélas dans un même temps, les écrivaillons, parfois de talent, mais restant dans les culs-de basses-fosses de la littérature oubliée, ne feront pas leurs choux gras de cette richesse de la langue, qu'ils utilisent pourtant eux-aussi sans compter, en se prêtant au jeu de l'écriture… Et utiliser sans compter n'enrichit nullement son homme me direz-vous, bien au contraire d'ailleurs !

Je passerais sur les rimes pauvres… Pourtant j'ai connu des poètes qui sont devenus riches avec des rimes pauvres… Mais bon je m'égare et complique quelque peu le propos…

Que dire sur ces parents, lassés sans doute de donner des gifles à leur progéniture, qui se feront prêter main forte par un tiers, pas forcément un homme de main d'ailleurs.

Et sur le prêt à porter, qui comme son nom l'indique, devrait pourtant être réservé aux transporteurs, mais qui ne l'est pas…

Enfin, je suis quelque peu jaloux de cet homme chanceux, à qui l'on prête sans la moindre garantie, je parle bien entendu de Monsieur Confusion…

Mais est-il vraiment nécessaire de prêter à Confusion, plutôt qu'à ceux qui en ont réellement besoin ?

 

Pour conclure, j'espère que ce texte prêtera à sourire, ou donnera matière à réfléchir…

 

Dyonisos

Copyright © 2013

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B
Quel délice de te lire, cela me prête à en rire...de bonheur! J'ose ce pléonasme, car rire de joie est encore pire quoique... le rire sarcastique est une définition d'un rire d'une certaine<br /> joie...malsaine. Mais moi, j'ai fait de ton texte un régal pour mon petit déjeuné. Bises
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