Séïsme et tsunami...

 

La vague du chaos avait passé le port,

Détruisant les bateaux envahissant la plaine,

Comme si quelque Dieu sous le coup de la haine,

Etait venu ce jour distribuer la mort.

Dans la ville inondée aux bâtiments détruits,

Se retrouvaient piégés des milliers d’innocents,

Au beau milieu des rues montaient des hurlements,

Le ciel s’assombrissait comme s’il faisait nuit.

Puis sortaient de l’enfer quelques sons de sirènes,

Le bruit des explosions les débuts d’incendies,

Sur le sol crevassé jonché de corps sans vie,

Un vieillard suppliait que son fils lui revienne.

Pourtant la dignité se lit sur les visages,

Et dans les corps meurtris seul le coeur doit pleurer,

Quelques enfants trouvent la force de jouer,

Comme pour nous donner des leçons de courage.

Dyonisos

Copyright © 2010

Comments

[ANNE]

les enfants ont cette grâce de l'oubli et souvent nous les envions. Mais nous oublions nos peurs d'enfant, car derrière les jeux, il y avait et il y a toujours l'angoisse cachée. cette apparente
insouciance est trompeuse. Combien de ces enfants seront traumatisés ? Nul ne le sait encore et pourtant...
Très courageux ce poème d'actualité !